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Festival de la Cité, Lausanne
date : 2018-07-10 nombre de baigneurs : 1000 température extérieure :
taille du bassin : 15 + 6 + 6 en même temps dans l'eau : 30 température de l'eau :
chauffage : 4 brûleur à bois énergie consommée : conditions :

A l'initiative de la Compagnie Dakota, le festival de la Cité 2018 a accueilli à la place du Tunnel à Lausanne le projet "Bains Publics" dans lequel jaccuzzi.ch s'est occupé de trois bassins de baignade, pendant 5 soirs consécutifs.

Extrait de l'article du Temps (12 juillet 2018):

1.Les Bains publics de la place du Tunnel
C’est la nouveauté de cette édition. Pendant tout le festival, le parking de la place du Tunnel est remplacé par des Bains publics à portée poétique. Dans le dispositif imaginé par le collectif genevois 3615Dakota, il y a de l’eau pour barboter, des lits pour se reposer et de la vapeur pour suer. Mais pas que. Chaque proposition va plus loin que son usage premier. La piscine, par exemple, est augmentée d’un alambic qui permet d’extraire de l’huile essentielle de Lausannois, rien que ça. Plus loin, un autre bac où il fait bon goger récupère les peaux mortes des baigneurs pour optimiser la croissance de salades en pleine terre.
Mais la palme revient aux pavés. Des pierres exposées sous cloche s’abreuvent de sons et évoluent en fonction. Il y a le pavé Macron qui, tout le jour, cohabite avec un discours du président aiglon. Il est bien carré, solide, prêt à soutenir un empire. Il y a le pavé de la sédition qui sans cesse entend des slogans de manifestants. Lui présente quelques salutaires fissures. Il y a aussi le pavé marin, qui écoute le sac et le ressac du soir au matin. Il faut le voir tout poli, joyeux à l’idée de redevenir le sable de ses origines! Et puis, dans un coffre transparent, il y a les pavés en masse que chacun peut charger de ses souvenirs ou de ses désirs. Suffit de parler à un micro qui diffuse ces mots au lot.
Avec ses collègues maîtres enchanteurs, Nicolas Chapoulier pratique l’urbanothérapie et assure que ces pavés, jetés dans une bouche d’égout à la fin de la manifestation, réenchanteront la place par imprégnation. On croit rêver? Justement, le Dakota qui, sur les traces du philosophe Bruno Latour, se définit comme un organisme de l’«alter-réalité» se fixe cette mission: travailler sur le lien et le génie du lieu pour inviter le citoyen à réinventer son environnement. Les drôles ont raison. Le réel n’est au fond que plusieurs couches de fiction.



















































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