Merci à toutes et à tous pour cette belle et sereine édition du jaccuzzi Lioson!
Voici sur ce lien toutes les photos de la soirée de Guillaume Perret.

Voici un récit de la soirée par un participant poète, Adrien Colin, publié sur facebook le 9 mars 2015 :
"[for a better "picturing experience", please play that song first]
Une petite montée en peaux de phoque, un lac gelé, un coucher de soleil, la vision désormais familière d'un petit village de tentes, de feux et de bricoles, installé là, beaucoup de vapeur, émanant de l'épicentre de cet attroupement : un bassin rempli d'une potzenée d'individus joyeux mais aussi de 18 tonnes d'eau-de-sous-la-glace-du-lac, soigneusement chauffée au bois jusqu'à atteindre une température supérieure de quelques degrés au corps des sus-nommés individus.
On y entre volontiers. Comme pour rendre l'ambiance plus chaleureuse, il y a là au détour d'une épaule fumante des gens qu'on connaît ou que l'on reconnaît ; de Romandie, de Belgique ou d'ailleurs.
Il y a aussi une batterie et une guitare électrique, et des gens qui en jouent fort, sur une estrade de neige, puis l'illustre Gaspard — toujours greffé de son élégant slip de bain noir et également cette année d'un ravissant top devenant léopard à la lumière noire — qui prend les commandes des platines, et nous promet une écoute orgasmique, au sons indianisés.
Des silhouettes à la peau luisante qui se lèvent pour danser dans le brouillard bicolore dégradé, des bâtonnets lumineux qui suivent les ondulations des vagues et des corps. Puis, comme une madeleine de Proust advenant autrement que par hasard, la version dub de "Ruling Dub" de Groundation (celle qui n'existe qu'en vinyle) ressort de nulle part, au point d'orgue de la séance de massage collectif improvisée, et le solo de trombone (il arrive pour vous d'ici quelques minutes) réalise presque la prophétie de "l'éjacuzzi" dont on riait à l'annonce quelques instants plus tôt dans la soirée.
On arrête la musique trois minutes, juste pour voir la lune se lever, un américain de Philadelphie, lui aussi sorti d'on-ne-sait-où, remplace nos bières par un verre à milk-shake en plastique rempli de citron vert, de rhum et certainement de Cointreau. La pulpe tropicale est à ce moment aussi délicieuse que décalée.
Quand il est 4h et des poussières, on peut décider de sortir de l'eau pour la douce transition de la chaleur de l'eau vers la chaleur des flammes des brûleurs — une évaporation sans froid.
On finit par dormir quelques heures serrés entre copains chers pour se laisser réveiller par la vision d'une carte postale ensoleillée qui se faufile dans la tente par la moustiquaire…
Merci encore une fois jaccuzzi.ch, pour cette énième assemblée générale si open… Bande de fous-fêtards

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